Les Hôpitaux Shriners pour enfants sont réputés pour l’engagement de leur personnel à l’égard du bien-être général des patients. Pour certains patients qui ont des troubles de la parole et qui sont atteints de troubles orthopédiques et d’autres maladies, cela peut représenter quelque chose d’aussi important que de les aider à apprendre à communiquer.
L’orthophoniste Laura Barnett dirige le programme d’orthophonie de notre établissement de Salt Lake City, qui traite une trentaine d’enfants en tout temps, y compris plusieurs enfants qui participent au programme de suppléance à la communication.
Comment fonctionne le programme
le programme Les patients de Mme Barnett sont des enfants qui ont un trouble de la parole, en plus d’être atteints de diverses autres maladies comme une paralysie cérébrale, un traumatisme cérébral ou des syndromes génétiques. Les enfants non verbaux, qui parlent peu ou dont la parole est très difficile à comprendre doivent d’abord être évalués afin que l’on puisse déterminer si le programme de suppléance à la communication peut les aider. L’évaluation répond aux questions suivantes:
- Dans quelle mesure l’enfant comprend-il la langue?
- Quels types d’images ou de symboles comprend-il?
- Comment pourrait-il faire fonctionner un système de suppléance à la communication (en pointant du doigt ou en utilisant une commande oculaire ou un interrupteur)?
- Dans quelle mesure peut-il voir et entendre?
- Comment l’appareil sera-t-il porté sur son corps, son déambulateur ou son fauteuil roulant?
Une fois l’évaluation terminée, Mme Barnett travaille avec les familles et les équipes scolaires des patients pour déterminer les critères nécessaires au système de communication de chacun, puis elle compare ces résultats aux appareils et aux applications disponibles. Une fois qu’un système approprié est trouvé, on doit envoyer une demande pour obtenir un financement d’assurance ou pour recevoir un iPad et une carte-cadeau iTunes offerts en don (pour acheter des applications de suppléance à la communication, comme celles d’affichage d’images). Ces applications peuvent coûter entre 200 $ et 300 $. « Certains patients reçoivent un appareil conçu spécifiquement pour la suppléance à la communication alors que d’autres réussissent mieux avec un iPad et des applications, explique Mme Barnett. L’assurance maladie ne paie généralement pas pour les iPad, nous devons donc compter sur les dons. »
Le pouvoir de la communication
Mme Barnett utilise un iPad dans presque toutes ses séances de thérapie. Cela permet aux enfants non verbaux de communiquer pendant les jeux qui font partie de la thérapie. Bien que les enfants apprennent rapidement à utiliser les jeux des appareils, il leur faut environ un an avant de maîtriser une application de communication. « L’utilisation d’un iPad pour communiquer permet aux enfants non verbaux d’élargir leurs horizons et d’interagir avec leur famille et les autres, affirme-t-elle
La communication est vraiment l’essence même de la vie humaine. Les enfants qui apprennent à utiliser les systèmes de suppléance à la communication ont la possibilité d’exprimer leurs propres pensées et idées, de demander ce dont ils ont besoin et de poser des questions. » Lauren, quatre ans, fait partie des patients de Mme Barnett qui bénéficient de ce programme. Elle apprend à utiliser l’application Touch Chat. « Lauren progresse rapidement, se réjouit sa mère, Jessica. Nous sommes reconnaissants d’avoir reçu de l’aide pour acheter cette application. Lauren peut maintenant s’exprimer d’une manière qui n’était pas possible auparavant. »
Plusieurs autres Hôpitaux Shriners, dont celui d’Érié en Pennsylvanie, de Tampa en Floride, de Springfield au Massachusetts, de Philadelphie et de Chicago, offrent également des programmes d’orthophonie qui intègrent les iPad.
POUR EN SAVOIR PLUS sur la façon dont vous pouvez aider ce programme, visitez le site fr.shrinershospitalsforchildren.org/salt-lakecity/ways-to-give.