Traitements et recherche

Le pouvoir de la découverte

La façon dont Shriners Children’s allie soins compatissants et recherche révolutionnaire

Les parents veulent évidemment obtenir les meilleurs soins pour leur enfant, qu’il soit blessé ou malade. Comme la technologie permet aux parents de trouver des renseignements plus facilement qu’auparavant, un nouveau facteur entre en ligne de compte : la recherche.

La Dre Michelle Welborn l’a constaté dans le cadre de son travail, et elle n’est pas la seule. Chef du service de chirurgie de la colonne vertébrale au Shriners Children’s Portland, elle est réputée pour son expertise clinique et sa capacité à communiquer avec ses jeunes patients. Elle est aussi connue pour ses recherches sur la scoliose, et les familles à la recherche d’options le savent.

Shriners Children’s est déterminé à améliorer les soins pédiatriques grâce à la recherche de meilleurs traitements et résultats.

« Cela arrive de plus en plus souvent. Avec l’avènement des médias sociaux, de plus en plus de familles ont accès aux articles et aux publications. Les familles sont plus nombreuses à parler de soins, a constaté la Dre Welborn. Il y a un public qui s’informe de manière nouvelle et différente et qui s’intéresse à la recherche et à ses implications sur les soins prodigués aux enfants. »

L’importance accordée par Shriners Children’s aux programmes de recherche est inhérente à sa mission en trois volets. Ainsi, le réseau peut offrir aux parents d’aujourd’hui la combinaison de soins et d’innovation qu’ils recherchent.

L’attrait de la recherche

Pour aider les familles de patients qui priorisent la recherche, de nombreux prestataires souhaitent traiter les enfants en pratique clinique et faire des découvertes qui permettraient d’obtenir des traitements et des résultats nouveaux et améliorés.

La possibilité de voir des patients et de mener des recherches attire les penseurs novateurs. Selon le vice‑président des programmes de recherche des Shriners Children’s, Marc Lalande, Ph. D., il est essentiel d’avoir un programme de recherche pour recruter des cliniciens qui font avancer les soins. « Ils cherchent également à innover. Un programme de recherche solide permet d’attirer ce type de médecins. »

Chaque année, les chercheurs de Shriners Children’s publient plus de 400 articles dans diverses revues biomédicales. Avec des universités affiliées et des géants de l’industrie, les équipes médicales de Shriners Children’s continuent d’innover dans tous les domaines du réseau. À l’institut de génomique Shriners Children’s, plus de 10 000 échantillons génétiques ont été recueillis et des projets concernant les bases génétiques de près d’une douzaine de maladies sont en cours. Dans l’ensemble du réseau, des cliniciens‑chercheurs recueillent des données, établissent des registres et travaillent sur des innovations qui transformeront les soins de santé pédiatriques.

En proposant de nombreuses occasions de recherche, y compris du temps dédié à cette activité, Shriners Children’s offre aux équipes de soins médicaux la possibilité de façonner une carrière satisfaisante et stimulante. C’est pourquoi beaucoup de fournisseurs restent longtemps chez Shriners Children’s.

« Je veux pouvoir évoluer et continuer à apprendre en jouant un rôle actif dans l’exploration de la science. Un réseau de soins de santé qui s’engage résolument dans la recherche indique qu’il valorise un état d’esprit de croissance, a déclaré la Dre Welborn. Il ne s’agit pas seulement du présent, mais aussi de qui je veux être et de comment je veux pratiquer la médecine.

Le dévouement de Shriners Children’s à la recherche peut capter l’intérêt des patients et familles à la recherche de soins innovants.

Les parents sont reconnaissants de ce désir d’apprendre, explique la Dre Welborn. « Ils veulent voir des médecins heureux et motivés. »

Une pièce d’un tout

La recherche est un travail de longue haleine. Le passage de l’idée aux essais cliniques, puis à l’approbation du traitement peut prendre des années, voire des dizaines d’années. Cependant, cela n’empêche pas les familles de trouver des chercheurs cliniciens.

Les recherches de la Dre Welborn portent sur un marqueur de croissance biologique qui pourrait influer sur le traitement de la scoliose. Elle affirme que des parents amènent leurs enfants atteints de scoliose chez Shriners Children’s parce qu’ils ont entendu parler de ses recherches. De plus, les enfants qui remplissent les critères, y compris un âge minimum, sont souvent désireux de se joindre à ses études. Selon elle, nombre d’entre eux se présentent même le jour de leur anniversaire pour s’inscrire à son étude.

Ils savent que leur participation à des études pourrait aider d’autres enfants comme eux un jour. Le personnel médical et les patients de Shriners Children’s collaborent pour créer un avenir meilleur.


Un bond en avant

Une thérapie innovante par cellules souches pourrait redéfinir le traitement du spina‑bifida

Liam reçoit un traitement pour le spina bifida à Shriners Children’s.

Avec l’un des programmes de spina‑bifida les plus importants et les plus connus des États‑Unis, Shriners Children’s Northern California et l’Hôpital pour enfants UC Davis accueillent ensemble le plus grand nombre de patients atteints de spina bifida aux pays. La Dre Diana Farmer est chef du service de chirurgie pédiatrique au Shriners Children’s Northern California et présidente de chirurgie à l’Université de Californie, à Davis. Avec le bioingénieur Aijun Wang, Ph. D., elle travaille sur des recherches visant à changer l’avenir des traitements.

Les chercheurs ont reçu environ 15 millions de dollars pour la phase suivante d’un essai clinique sur l’utilisation de cellules souches pour améliorer les résultats des enfants atteints de spina bifida. Dans le cadre des essais CuRe, on utilise des cellules souches dérivées du placenta, un timbre de cellules souches placé directement à l’ouverture de la colonne vertébrale du foetus alors qu’il se développe encore dans l’utérus de la mère.

Un traitement pionnier pour l’avenir

Le California Institute for Regenerative Medicinee (CIRM) a approuvé une subvention de 8,9 millions de dollars pour financer l’essai clinique CuRe. Shriners Children’s a complété ce financement par une subvention de 5,9 millions de dollars.

« L’essai clinique CuRe représente un bond en avant dans notre quête pour redéfinir le traitement du spina bifida. Grâce à la collaboration entre UC Davis et Shriners Children’s Northern California, nous explorons le potentiel de la thérapie par cellules souches et traçons la voie vers un avenir où les enfants atteints de spina bifida pourront mener une vie plus épanouie et plus indépendante », a expliqué la Dre Farmer.

Depuis des années, Shriners Children’s Northern California soutient la recherche sur le spina bifida, y compris par le développement d’échafaudages osseux innovants issus de l’ingénierie tissulaire pour le traitement du spina bifida foetal et la création de nouveaux modèles de la maladie.

Une avancée majeure

Les 14,8 millions de dollars offerts représentent un financement essentiel pour la deuxième phase de l’essai.

« Nous sommes reconnaissants et fiers que le CIRM et Shriners Children’s soient nos partenaires pour la deuxième phase de l’essai clinique CuRe », a déclaré M. Wang, co‑inventeur du traitement par cellules souches dérivées du placenta et co‑chercheur principal de l’étude. « C’est ce partenariat important qui rend possible ce travail innovateur. Il témoigne de l’approche que notre équipe a toujours adoptée pour mener des recherches innovantes et répondre à des besoins médicaux. »


Le bon problème à résoudre

Des chercheurs du Shriners Children’s Boston mettent au point un hydrogel qui pourrait transformer les pansements pour les brûlures

Un traitement qui réduit la douleur et accélère la guérison pourrait bientôt devenir réalité pour les survivants de brûlures. Aslihan Gokaltun, Ph. D., chercheuse principale au Shriners Children’s Boston, dirige une étude de recherche sur les hydrogels. En collaboration avec O. Berk Usta, Ph. D., chercheur associé de chirurgie et de bio‑ingénierie à la Harvard Medical School, elle a conçu un hydrogel unique pour les survivants de brûlures.
Les hydrogels, des réseaux de polymères interconnectés, sont appliqués directement sur les plaies, puis recouverts de gaze ou d’autres pansements protecteurs. Ils forment un maillage de matériau hautement absorbant. « L’hydrogel peut absorber beaucoup d’eau, comme une éponge, ce qui crée un environnement humide, explique Mme Gokaltun. Il refroidit et apaise la plaie, ce qui peut accélérer le processus de guérison. »
Les pansements en hydrogel actuels adhèrent souvent aux plaies. Leur retrait nécessite parfois une intervention chirurgicale. Pour surmonter ce problème, l’objectif était de créer un hydrogel minimisant le recours aux médicaments, les séjours hospitaliers prolongés et les coûts.
Le Dr Robert Sheridan, médecin‑chef et directeur du service des brûlés au Shriners Children’s Boston, est l’un des conseillers de cette étude. Lorsque Mme Gokaltun lui a présenté l’idée, le Dr Sheridan lui a dit : « C’est le bon problème à résoudre. »
M. Usta et Mme Gokaltun ont souligné que leur expérience avec les survivants de brûlures de Boston a rendu cette recherche possible. « Si nous n’avions pas travaillé ici, nous ne serions pas conscients de ce problème », a déclaré M. Usta.