Traitements et recherche

Remplir notre mission de recherche

Des chercheurs de Shriners Children’s et du Georgia Institute of Technology se réunissent pour faire part de leurs idées.

Pour changer et améliorer les vies, Shriners Children’s recherche de nouvelles connaissances

Le personnel médical de Shriners Children’s s’efforce toujours de fournir les traitements les plus innovants et les plus efficaces. C’est pourquoi nous sommes si attachés à notre mission de recherche.

Aujourd’hui, les patients de Shriners Children’s bénéficient de recherches qui ont débuté il y a plusieurs dizaines d’années, et nous sommes convaincus que les recherches que nous menons aujourd’hui produiront des résultats dans le futur. Pour le plus grand bénéfice de nos patients, nos principaux efforts de recherche s’inscrivent dans les domaines cliniques de Shriners Children’s : l’orthopédie pédiatrique, les brûlures et les fissures labiales et palatines. Ces recherches s’ajoutent au travail effectué à l’institut de génomique (voir la page 5).

Pour maximiser les bienfaits de notre travail, nous travaillons avec des instituts de recherche renommés et des partenaires de l’industrie afin de promouvoir les collaborations de recherche et de tirer parti des possibilités de financement. Les publications et les présentations lors de conférences nationales et internationales renforcent la visibilité des résultats de nos recherches. Notre objectif est de faire de Shriners Children’s un chef de file dans le domaine de la recherche pédiatrique reconnu pour ses contributions à l’avancement des connaissances médicales et pour l’amélioration des soins aux patients.

Voici quelques projets de recherche en cours de Shriners Children’s.

Farshid Guilak, Ph. D.

Cellules souches SMART

Farshid Guilak, Ph. D., directeur de la recherche au Shriners Children’s St. Louis, et son équipe ont découvert un nouveau moyen d’aider les enfants et les adultes atteints d’arthrite : des cellules souches SMART.

L’équipe a rebranché les circuits génétiques des cellules souches de manière à ce que les cellules puissent détecter l’émergence d’une poussée d’arthrite juvénile ou d’arthrite rhumatoïde. Elles fabriquent et libèrent alors des substances similaires aux médicaments injectés dans le cadre du traitement de l’arthrite. Ces agents biologiques peuvent contrôler les poussées de la maladie avant qu’elles ne surviennent et permettre aux patients d’être moins dépendants de doses élevées de médicaments.

Pour maintenir ces cellules intelligentes en place, l’équipe de Farshid Guilak a encapsulé les cellules dans des implants de gel flexibles, fabriqués à partir d’un dérivé d’algue et conçus pour être conservés dans le corps pendant des mois. Sans les implants de gel, les cellules ne survivent que 48 heures dans le corps.

« Les prochaines étapes consistent à déterminer quels médicaments peuvent être administrés avec succès à travers les implants de gel pour contrôler les symptômes de différentes formes d’arthrite », déclare Farshid Guilak.

Dr Lloyd Halpern

Meilleur traitement de la douleur

L’hôpital Shriners Children’s Spokane collabore avec l’école de médecine de l’Université de l’État de Washington (WSU) pour offrir des occasions de recherche aux étudiants en médecine grâce au Helen Lemieux Scholarship Fund.

Cette bourse, administrée par le département de recherche de Shriners Children’s, apporte un soutien financier aux étudiants qui participent à des projets de recherche de quatre ou huit semaines avec des professeurs de facultés locales. Au cours de l’été 2022, Abby Velarde, étudiante en médecine à la WSU, a élaboré et mis en oeuvre un projet de recherche en collaboration avec le Dr Lloyd Halpern, médecin anesthésiste pédiatrique à l’hôpital Shriners Children’s Spokane.

Le projet visait à étudier l’utilisation d’un nouveau type de cathéter pour anesthésie péridurale pour certains patients qui subissent une chirurgie de fusion vertébrale. Les chercheurs ont émis l’hypothèse que le nouveau cathéter permettrait de mieux soulager la douleur des patients de Shriners Children’s.

L’étude a montré que le nouveau cathéter pour anesthésie péridurale réduisait l’incidence de la percée de douleur (douleur qui apparaît alors que le patient est déjà sous traitement). Le nombre de patients qui n’ont pas eu besoin d’opioïdes pendant que le cathéter pour anesthésie péridurale était en place est passé de 40 % à 62 %. L’équipe médicale du Shriners Children’s Spokane continue d’utiliser le nouveau cathéter pour anesthésie péridurale.

Kyle Deane, Ph. D.

Soutenir la santé mentale

La santé mentale est un élément essentiel de la guérison et du bien‑être général de l’enfant. En plus d’apporter un soutien direct aux patients, les pédopsychologues de Shriners Children’s mènent des recherches pour améliorer les soins. Selon l’Organisation mondiale de la santé, environ 20 % des enfants de la population générale ont des troubles de santé mentale. Les jeunes vivant avec un état chronique ou un handicap physique sont jusqu’à 10 % plus susceptibles d’avoir un trouble de santé mentale.

Au Shriners Children’s Chicago, le psychologue pédiatrique Kyle Deane, Ph. D., mène des recherches visant à mettre au point la première mesure pédiatrique d’évaluation d’un handicap chez les enfants ayant subi un traumatisme de la moelle épinière.

Il explique que les évaluations sont une façon de voir comment une personne peut donner un sens à un événement stressant. « Elle peut le considérer comme une perte, comme quelque chose de menaçant ou comme un défi à relever, explique‑t‑il. Nous croyons que la façon dont un enfant pense à sa blessure affecte réellement son fonctionnement. »

La recherche examine comment les patients comprennent ou évaluent leur traumatisme de la moelle épinière, et s’ils ont des problèmes psychosociaux comme la dépression, l’anxiété, le stress post‑traumatique, ou d’autres problèmes de santé comme une blessure de pression, un trouble du sommeil ou une douleur après une blessure. L’objectif est de créer un outil qui mesure quantitativement la façon dont les enfants pensent à leurs traumatismes de la moelle épinière, ce qui pourrait aider les psychologues et les cliniciens à identifier les patients présentant un risque plus élevé de résultats négatifs.